Le mois d’octobre nous invite, comme chaque année, à nous arrêter et à réfléchir à une réalité urgente : les abus et les violences que tant de personnes, principalement des femmes, subissent en silence. Ce mois, consacré à la sensibilisation à la violence et aux abus, est non seulement un rappel des défis que nous devons relever, mais aussi un appel collectif à l’action.

La violence domestique touche non seulement les victimes directes, mais laisse également des cicatrices profondes chez les enfants qui y assistent. Même s’ils ne subissent pas de violences physiques, ces enfants vivent dans la peur et l’angoisse, ce qui peut affecter leur développement émotionnel, social et mental. Comprendre cet impact est essentiel pour soutenir leur guérison et leur bien-être.

Chez Santana Globally We Care, nous nous engageons à créer des espaces sûrs où les femmes peuvent guérir, grandir et reprendre leur pouvoir. C’est pourquoi, en août dernier, nous avons organisé nos Workshops d’Empowerment, intitulés Faire face à la Violence et Construire des Rêves.

L’abus psychologique, bien qu’invisible à première vue, laisse des cicatrices profondes qui peuvent affecter la vie d’une personne bien au-delà du moment où il se produit. Contrairement aux blessures physiques, qui peuvent guérir avec le temps et un traitement approprié, les blessures émotionnelles et psychologiques peuvent persister pendant des années, érodant lentement l’estime de soi, la santé mentale et la capacité d’une personne à mener une vie épanouie et heureuse.

ONU Femmes appelle le monde entier : “Investir dans les femmes, accélérer le progrès” comme la meilleure façon de favoriser la croissance économique et de construire des sociétés plus prospères et égalitaires.

La violence contre les femmes et les filles est une grave violation des droits humains qui a trouvé un nouveau champ d’action dans le domaine numérique. L’absence d’une définition commune de la violence facilitée par la technologie empêche la collecte de données comparables à l’échelle mondiale, mais les chiffres disponibles au niveau national et régional révèlent une incidence alarmante.